Le système bonus-malus en quelques mots

En France, toutes les compagnies d’assurance ont l’obligation d’appliquer le système de bonus-malus. Il concerne tous les véhicules terrestres à moteur, en dehors des 2 ou 3 roues jusqu’à 125 cm3, des véhicules de collection de plus de 30 ans, des véhicules d’intérêt général, des véhicules et matériels agricoles ainsi que des matériels forestiers et de travaux publics.

Généralités sur le bonus-malus

L’expression bonus-malus, encore appelée coefficient de réduction-majoration, pénalise les mauvais conducteurs et récompense les bons. Une fois par an, tous les assureurs doivent envoyer à leurs clients et ce, avant la date d’échéance de leur contrat, le montant de leur cotisation de référence ainsi que leur coefficient de bonus ou de malus.

Si l’année s’est écoulée sans accident, le taux à la première souscription, qui est de 1, baisse de 5%. Chaque accident qui s’est produit et dont la responsabilité du contractant est engagée fait augmenter ce taux de 25%.

Bon à savoir sur le bonus-malus

Ce taux de bonus-malus est maintenu lorsque l’assuré change de véhicule ou en achète un autre. Il est également conservé lors de la suspension du contrat ou si l’assuré change d’assureur. Il faut cependant qu’il n’y ait pas eu de changement de conducteurs principaux ou secondaires, auquel cas, l’assureur va redéfinir la réalité du risque.

Malgré un bonus, on peut payer plus cher qu’un moins bon conducteur si les tarifs pratiqués par l’assureur sont plus élevés que ceux des concurrents. C’est pourquoi il est préconisé de comparer les prix avant toute souscription, notamment sur devis-assurance-auto.eu, en tenant compte de la prime, des franchises et des garanties.

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